Arrêter le temps, porter un regard doux sur ce qui est et ne sera plus. Philippe Binda s’attache à dresser un portrait sensible et intimiste de son époque. Empreintes de tendresse et parfois amusantes, ses images entrainent vers des instants suspendus. Son oeil lui permet d’immortaliser sur le vif des situations pleines de poésie et de spontanéité. Ici, pas de mise en scène, l’événement est capté par le regard du photographe et mis en boîte immédiatement. Qu’il s’agisse des parcs de Paris, des plages, des flâneurs, des enfants en train de jouer, ou plus généralement des scènes de la vie de tous les jours, il aime observer les hommes et saisir des moments de vie. Le superflu n’y a pas sa place : il retire du cadre tout ce qui pourrait détourner l'attention de l’essentiel. Sa photographie raconte aussi par morceaux choisis l’ambition intime de l’Homme : transformer le réel en beau. Fasciné par sa capacité à façonner méticuleusement et passionnément ce qui l’entoure, Philippe Binda s’attache à garder une trace de cet effort perpétuel. Ces instants de création précieux et de soin apporté à la chose bien faite témoignent de sa volonté de donner aux actes des Hommes une dimension intemporelle, commune à toutes les époques. Pourtant, sa nostalgie ne confine pas au spleen : il installe une saine distance avec le réel en faisant allusion aux situations cocasses de l’existence. Ainsi, une touche de couleur vive vient souvent raviver la douce chromie qui irrigue l’ensemble de son travail.
SiteArchives : Portfolio
Laurence Biaggi
Le travail de Laurence Biaggi replace l’individu à l’échelle du monde qui l’entoure. Il évoque avec force l’unicité du lien qui existe entre chaque homme et son environnement. Émue par l’universalité du quotidien et sa simplicité, elle donne corps à l’heureuse solitude des êtres face aux grands espaces. De sa maîtrise de la couleur et de la composition, leur tête-à-tête intense avec les éléments se teinte de douceur, de poésie et d’harmonie. Laurence Biaggi ne construit pas son travail comme une pédagogie mais comme une invitation à cheminer main dans la main. Elle suggère une interprétation de ses images, sans jamais l’imposer. Le flou, pierre angulaire de son travail, est une voie pour approcher l’abstraction et capter l’essentiel. Comme chez Hopper, une de ses sources d'inspiration, ses instantanés ouvrent la possibilité de laisser libre cours à son imagination.
SiteKevin Jordan O’Shea
Edouard de Pelleport
Le travail d’Edouard consiste à mettre en lumière certains aspects des rues qui auraient pu être survolés par l’œil des passants. Souvent, il s'agit d'éléments ou d’objets inhabituels qui n'attirent pas beaucoup l'attention, mais il photographie aussi des objets banals sortis de leur contexte habituel. Il se concentre sur les lignes, les couleurs et les détails des objets et essaie de capturer toute la poésie et la mélancolie de ces scènes du quotidien.
SiteDidier Delmas
Aurélien Sanchez
Les photographies d’Aurélien nous font voyager vers des songes intérieurs. Porté par son sens de la couleur et de la composition, il met en évidence des états d’absence et de rêverie. Ce sont des instants suspendus, minimalistes qui nous invitent à la réflexion et la connaissance de soi. Guidé par l’étreinte des rares souvenirs de son père et sensible à leur caractère de flou lumineux, il étend sa sensibilité à l’instinct et à l’inconscient. C’est dans cette idée de représentation vaporeuse qu’Aurélien cherche de plus en plus à dépouiller la réalité de ses images. Il déconstruit et déforme ce qu’il voit, afin de révéler une idée de l’essence des choses.
SiteVincent Junier
Vincent Junier est fasciné par les mélanges improbables mais inspirants de matières et de textures. Dans ses images, les objets s'unissent et se connectent les uns aux autres. Son imagination est en perpétuel mouvement. Pour Vincent, les images sont presque entièrement créées pendant la prise de vue, et non après, un exemple rare d'approche puriste en photographie. Il reste attaché à cette conception artisanale de son travail et n'utilise que modérément les possibilités offertes par la postproduction.
SiteJérémy Estève
Sophie Badens
À travers ses images, Sophie Badens interroge le corps féminin dans sa dimension charnelle et émotionnelle. La beauté est pour elle une vibration, une connexion divine, jamais un dictat ! Il ne tient qu’à nous de capter cette sensation indicible et d’y trouver son accord personnel et parfait.
SiteShaghayegh Meshkinghalam
Shaghayegh Meshkinghalam, alias Sherry photographie, est une photographe franco-iranienne basée à Paris. Elle est née à Téhéran (Iran) en 1984, où elle a débuté ses études de photographie. Elle les a ensuite poursuivies en Allemagne, à l’école des Beaux-Arts de Münster. Spécialisée dans le portrait et le portrait mis en scène, amoureuse des voyages et rencontres, Sherry met en scène ses modèles – ou elle-même – dans les endroits qui l’inspirent par leur capacité à éveiller souvenirs et nostalgie, ou à exalter son imagination. Dans ses photographies, le décor créé sur mesure invite le spectateur à entrer dans son univers mystérieux et à emporter avec lui une part de ce monde, que ce soit une émotion, une couleur d’émotion…
SitePhilippe Voncken
Philippe Voncken est entré dans le monde de la photographie dès son plus jeune âge. Il a commencé sa carrière professionnelle en 1990 en intégrant le studio créé par son père Claude. D’abord pluridisciplinaire, il s’est progressivement orienté vers la photographie culinaire pour en faire sa spécialité. Philippe a travaillé avec les plus grandes marques de l’agroalimentaire, aussi bien pour la publicité que pour l’édition.
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