Piergab

La photographie est pour Piergab un prétexte, un hasard heureux qui lui offre l'opportunité de faire un pas privilégié vers ce qui l'anime en réalité : la rencontre avec l'autre. Son travail est le reflet de ce goût pour l'humain, et le portrait est naturellement devenu son terrain de jeu favori. Il aime retranscrire avec simplicité les émotions, sans artifice, le plus souvent dans un décor existant, en lumière douce et naturelle - ou du moins en apparence. En recréant des scènes de vie, il cherche à en révéler à la fois la beauté et la légèreté, mais aussi parfois la mélancolie.  En couleur, en jouant sur la profondeur de champ, pour un résultat vivant et authentique.

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Fred Jacobs

La vie et l'humain sont les principales sources d'inspiration de Fred Jacobs. Son travail est une quête pour capturer les sensations et les sentiments les plus intimes et les plus précieux.L'échange avec le sujet est au cœur de son processus créatif, car c'est à travers cet échange qu'il parvient à capturer les sensations et les sentiments les plus subtils. La spontanéité et la liberté sont les clés de sa démarche artistique, fruits de cette danse entre le sujet et lui, pour saisir l’authenticité de l’instant. Fred J. a une approche organique de la photographie, qui consiste à explorer les sensations, la brièveté, la fugacité et l'évanescence des moments qu'il capture. Il cherche à exposer les émotions et les sentiments les plus profonds, et à capturer l’impermanence de la vie. Sa photographie n’est pas une représentation figée de la beauté, mais reflète la vie elle-même, ses moments de grâce comme ses imperfections et ses nuances.

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Geoffroy Gomez

Geoffroy Gomez joue avec les codes narratifs pour créer des histoires visuelles, où chaque élément de la composition a une signification et une fonction précises. Il emmène le spectateur dans des mondes de possibilités infinies. Féru de jeu vidéo et de publicité, il recrée des univers marqués par le souci du détail, sans vouloir imiter la réalité. Il construit par ses photographies des espaces de liberté totale. Pour Geoffroy, tout spectateur garde en lui une part d’enfance, désireux de profiter à nouveau, l’espace d’un instant, de l’absence totale de contrainte qu’autorise le jeu. Pénétrer dans des mondes merveilleux, aux règles inventées, où les scènes créent la surprise et suscitent la joie et, parfois, le rire : tel est le cœur de sa démarche. L’écriture artistique de Geoffroy n’est à l'évidence pas sans rappeler le cinéma qui, lui aussi, invente de nouveaux possibles par des images mises en scène qui laissent une trace.

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Philippe Servent

Captées sur le vif, les scènes éphémères de Philippe Servent semblent n'exister que pour l' image. Sans artifice mais avec le soin du détail, il recherche la beauté dans l’ordinaire. Le silence, la dignité et la fierté des sujets sont les fondamentaux de ce travail qui se concentre sur l’humain et tente de traduire la grandeur des gens et l'humanité des personnalités.

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Yannick Sas

Yannick Sas est un photographe qui se concentre sur les ensembles, qu'ils soient architecturaux, floraux ou humains. Il ressent pourtant un malaise face à cette profusion d'intentions. Pour cette raison, il recherche constamment un endroit dans l'ombre, un refuge qui lui permet de s'éloigner pour mieux voir. Le tableau extérieur et sombre qu'il observe s'illumine en certains points, ce qui attire son attention et le pousse à déclencher son appareil, pour mettre en lumière ce qu'il perçoit. Cette contradiction évolue au fil du temps en une obsession, comme un chuchotement qui lui murmure de photographier ce qu'il voit. Pour percevoir ces énergies, espaces et mouvements qui passent à travers les ensembles, Yannick Sas prend le temps d’observer les courbes et les ombres qui dansent. Son appareil photo devient ainsi un outil d'observation pour enrichir sa réflexion sur la vie. La démarche artistique de Yannick Sas consiste à explorer les ensembles et les tensions qu'ils créent en lui, à chercher un refuge dans l'ombre pour mieux voir, à observer les mouvements et les énergies qui traversent les espaces qu'il photographie, et à utiliser son appareil pour enrichir sa réflexion sur la vie.

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Betül Balkan

Betül aime retranscrire la matière d'un objet, en représentant l'évidence de celui-ci, dans un cadre simple. Le magnifier avec la lumière et le poudré d'une couleur. Elle met en valeur les aliments de manière à en faire ressortir toutes les nuances et toutes les saveurs. La palette de couleurs pastel et les lumières délicates jouent un rôle important dans son univers photographique, en apportant une douceur et une touche poétique à ses images.

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Philippe Vitry

Philippe Vitry est un photographe français dont l'univers sophistiqué est empreint d'une douce nostalgie. Solitaires, ses personnages s'inscrivent dans des lieux surannés et hors du temps. Bloqués dans l'attente de cet impossible retour, ils témoignent de rares et fugitives apparitions de beauté.

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Deborah Farnault

Déborah Farnault a une approche naturaliste de la photographie. Son écriture se situe à la confluence de l’art et du documentaire, dotant ses images de fondations solides et dénuées d’artifices. Profondément attachée au monde naturel et à un art de vivre durable, Déborah travaille principalement en lumière du jour. Son exploration des marges et des espaces négatifs se traduit par un traitement délicat des ombres et par la présence de nombreux espaces de respiration, amenant silence et méditation. Sa palette, aux dominances de bleus, verts et sables, évoque ses heures de prédilection : entre chien et loup, à l’aube ou à l’aurore. A travers ses gammes chromatiques et ses images épurées, Déborah crée un espace intime à la dimension onirique. S’interrogeant sur la place de l’être dans l’espace-temps, elle s’attache, par une approche tactile et humaniste, à trouver la juste distance avec le modèle. Profondeur des regards et effleurement des peaux contribuent tous deux à la construction de portraits intimes. Propice à la contemplation, son univers narratif nous invite dans le monde du rêve, où ses modèles deviennent les protagonistes d’une quête existentielle. Son regard, empreint d’une mélancolie douce, retranscrit les nuances émotionnelles de l’expérience humaine et du sel de la vie.

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C-Reel

Les femmes sont au cœur du travail de Cyril (C-Reel). Il met en valeur l’élégance qu’elles offrent au monde, sans mettre à mal leur modernité. L’élan de vie auquel il les associe très étroitement se traduit par une utilisation du mouvement, témoin de leur énergie : au cœur de sa démarche artistique, le mouvement est saisi par des points de vue dynamiques qui créent un rythme. Les couleurs y jouent un rôle central, jusque dans les moindres détails : vivaces, avec une référence assumée aux années 80, elles constituent une marque de l’approche épicurienne de son existence. Il accorde un soin particulier au casting et l’énergie dégagée par les mannequins est le premier critère de choix : l’alchimie au moment de la prise de vue est au moins aussi cruciale que l’intention initiale.

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Romain Bourven

Fasciné par le mouvement depuis son plus jeune âge, Romain B. mène à travers la photographie une quête d’équilibre dans la performance. En figeant l’énergie de vie et l’exaltation, il nous ouvre les portes d’un univers esthétique où le corps n’a plus de limites.

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Benjamin Audour

Exigence et simplicité vont de pair dans le travail de photographie que je propose : je m’efforce de rechercher des visuels épurés nourris par une composition de détails qui s’imbriquent les uns aux autres. Ainsi, rares sont les éléments à venir porter atteinte à l’équilibre du cadre : il s’agit là d’une clé pour permettre au spectateur de se focaliser sur l’essentiel. Le corps féminin constitue un terrain d’expression infini par la pureté de ses lignes, celle de ses courbes et la mosaïque de détails qu’il propose au regard. La diversité des corps et leur fort pouvoir évocateur, qu’il soit sensuel ou intellectuel, forment une matière d’une exceptionnelle richesse pour saisir toute la densité suggestive de chaque corps féminin, tout à la fois banal et unique. Saisir cette intensité ne souffre pas d’interventions extérieures : mettre en valeur le corps féminin dans sa simplicité et son épaisseur dramatique n’est pas envisageable sans une certaine part de solitude. Dénué de son rôle social, le corps féminin est appréhendé sans artefact qui viendrait fausser son caractère tangible. Ainsi, la suggestion occupe une place centrale dans mon travail : je la privilégie au détriment de la simple exposition d’une réalité crue pour donner une clé au spectateur. Elle offre un rythme aux images assimilables à un battement de cœur qui insuffle une émotion.  En me libérant progressivement du numérique, je retrouve la simplicité d’un argentique qui permet de me départir des pesanteurs du résultat immédiat pour me consacrer à ce qui me tient à cœur : imaginer très tôt la prise de vue, faire confiance à son œil et garder en mémoire la photo pour en saisir, fugacement, ce qu’elle porte en elle d’évocation et de suggestion.

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Vincent Calmel

La photographie de Vincent C. est le fruit d’une approche minutieuse du sujet et d’un dialogue silencieux avec celui-ci. La narration dans ses images trouve sa source dans la volonté d’établir une relation de non-dits avec le spectateur, comme un échange caché. C’est au moment où cette construction délicate lui échappe et où la prise de vue s’impose d’elle-même qu'il actionne le déclencheur. Le moment de bascule vers l’harmonie ne se décrète pas : il surgit seul, par lui-même. Tout est alors exprimé de la façon la plus juste et un nouvel équilibre a valeur d'évidence. A ce moment-là, tout concourt à ce qu'il s’efface et laisse l’image naître. De ce dialogue initial, concrétisé par la prise de vue, naît un nouvel échange : l’image porte alors son propre discours et invite le spectateur à dialoguer avec elle.

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Olenka Carrasco

Ma photographie ne se limite pas au recours à un seul médium. Mon approche est d’essence pluridisciplinaire : j’ai besoin d’expérimenter et d’interroger à la fois l’écriture et le dessin, en plus de la photographie, pour aborder des sujets toujours étroitement liés à mon expérience intime. Je conçois la photographie comme une exploration qui parfois confine à l’expérimentation. La poésie n’en est jamais absente : elle est la colonne vertébrale de mes projets en faisant intervenir, tout en les maîtrisant, mes pulsions, les fantômes de ma mémoire et ma curiosité pour l’au-delà, terrain fertile de toutes mes créations. De ce dédale intime émergent des sentiments primaires incarnés dans ma photographie. Il s’agit pour moi tant de les mettre en lumière et de les révéler que de faire jaillir la lumière du noir et lutter ainsi contre l’oubli. Ma photographie est aussi un combat de mémoire. Je crée des expériences immersives semblables à de véritables parcours intérieurs, qui éveillent chez le spectateur des émotions puissantes en le mettant en présence de lui-même ou en posant un regard exigeant sur une réalité sociale que je cherche à rendre visible.

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Laurent Barrera

La nature constitue mon terrain d’expression privilégié et ma source d’inspiration première. L’émerveillement, qui parfois confine à la sidération, que suscite son spectacle constitue le point de départ de mon travail. Je recherche sans relâche les configurations inédites de lumière et de couleurs qui transforment la réalité. Celles-ci sont synonymes de mystère et ont une dimension impalpable que je m’efforce de retranscrire avec mes images. Chacun est invité, à cette occasion, à plonger dans cet univers formé de moments uniques et non réplicables. J’aime que naisse un échange entre l’image créée et le spectateur qui l’observe.   Il m’importe que mes images et leur composition soient épurées et qu’elles puissent ainsi révéler leur essence. J’envisage chacune de mes images comme des haïkus photographiques, créations denses et ciselées qui, par leur forme, invitent à la poésie. Elles forment ensemble un corpus des traces poétiques de nos destins.

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Jonas Jacquel

Jonas J. puise son inspiration dans sa curiosité tenace pour la nature humaine : sans jamais pouvoir la définir, il tente d’en saisir les contours en l’approchant par ce qu’elle a de plus énigmatique et de plus sombre. Il n’est guère surprenant qu’il privilégie les lumières mélancoliques de l’hiver, ses paysages diaphanes et ses décors fanés qui eux seuls savent suggérer la présence par l’absence. Il instille dans sa photographie une sensation de présence humaine fantomatique, comme si le souvenir prenait chair. Cette trace mémorielle, entre fiction et réalité, lui inspire le début d’une narration que le spectateur, seul face à lui-même, est invité à percevoir. Au son des épisodes hypnotisants de l’émission radiophonique « Affaires sensibles », il se laisse porter le long des routes sinueuses et distingue, par la fenêtre, la sombre poésie des décors endormis et de l’âme humaine. Au fil de cette errance surgissent des rencontres. Fugaces mais toujours singulières, elles donnent lieu à un clair-obscur intimiste, témoin muet d’un dialogue engagé entre deux personnages un peu perdus, chacun à leur manière. Le travail photographique de Jonas J dépeint un univers embrumé, épais et silencieux, où les sons et les cris sont absorbés par leur environnement. Une chromie aux teintes froides et délavées accentue cette atmosphère mystérieuse et dramatique. Ainsi une large place est-elle laissée à la suggestion et au récit intérieur.

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Emilie Molinero

Dans le travail d’Emilie M., la banalité du quotidien n’est que superficielle. La récurrence des situations et des gestes les plus simples recèle des instants de grâce qui constituent une matière féconde. Sa photographie s’attache à déceler cette poésie et à révéler l’âme des personnes et des lieux. C’est dans ces « instants vides » que prend naissance le dévoilement de leur nature profonde et de leur monde. L’intime se révèle alors dans la simplicité de la lumière naturelle, sans artifice ni intrusion. Au plus près des sujets qu’elle photographie, elle prends pour point de départ des mises en scènes simples pour ébaucher une narration. Le spectateur est invité à en écrire la suite en mobilisant son imagination. Emilie M. s’est interrogée dans cette série intitulée « Femmes de la Louisiane » sur la notion de « chambre à soi » comme pré-requis non seulement à la création, mais aussi à la construction identitaire des femmes. Replongée dans la lecture de l’ouvrage éponyme de Virginia Woolf, son intérêt s’est porté sur les espaces actuels permettant justement aux femmes d’être à l’abri pour créer… ou s’inventer. L’hôtel La Louisiane au coeur de Saint Germain des Prés a toujours accueilli des artistes, confirmés ou en devenir, tous animés par un désir de liberté et de création. Parmi ces artistes, les femmes, comme Simone de Beauvoir ou Juliette Gréco, ont marqué de leur présence et de leur aura cet hôtel. Aujourd’hui encore, on y rencontre de nombreuses femmes. Plus ou moins connues, de tous âges et de tous horizons géographiques et sociaux, elles sont venues y déposer leurs valises pour quelques jours ou plusieurs années. Chacune d’entre elles habite cet espace à sa manière, selon son vécu, ses espoirs, ses forces et ses fragilités, et vient chercher dans la Louisiane tantôt une mère, tantôt une muse, voire les deux.

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Sébastien Vincent

Il existe en chaque homme comme en chaque animal une nature fondamentale, sans subterfuge et profondément honnête. En retirant du cadre tout ce qui pourrait détourner l'attention de l’essentiel, Sébastien Vincent cherche à le révéler. C’est par le regard que cette quête de vérité peut s’accomplir. L’œil ne saurait mentir : il raconte l’essence même de l’être et dévoile ses émotions. La recherche de la nature profonde des choses ne va pas sans narration. Une photographie incarne l’instant fugace saisi comme sur un de tournage de cinéma où une action se déroule. Le spectateur est invité à entrevoir l’histoire de cet instant – et son devenir : loin des artifices, il éveille alors son imagination endormie. Il aime que ses photographies fassent office de guide en créant un pas de côté, un décalage avec la réalité, sans jamais la trahir, et pour, toujours, servir l’imaginaire.

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Olivier Yoan

À travers ses images d'hommes et de femmes libérés, Olivier Yoan nous invite à voir l'humanité dans une perspective pleine d'espoir. Il puise son inspiration dans la richesse du paysage humain. Il crée un monde où les hommes peuvent embrasser leur vulnérabilité et voir la beauté de l'interconnexion, et où les femmes sont autonomes et libérées des attentes de la société propres à leur sexe. Un monde où les humains savent faire les choses avec le cœur, et non par peur de la punition. Un monde avec une abondance de connexions, de touchers et de plaisirs des sens. Engagé dans cette idée de créer un monde différent, il aime aussi explorer et apprécier la condition humaine telle qu'elle est, avec la conviction qu'il existe en chacun de nous un potentiel de paix, de compassion et d'intégrité. La nature est l'un des chemins pour y parvenir.

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Elisa Haberer

La photographie d’Elisa tend vers la figure de l’haïku. Elle se loge brièvement dans les interstices de la réalité, du temps suspendu et propose une mise en scène qui tend vers la métaphore. Elle existe dans ce qu’elle montre et aussi dans ce qu’elle ne montre pas, sans craindre l’ellipse et en recourant à l’appel au hors champ. Dans l’exercice du portrait, sa démarche consiste à rendre visible l’empreinte laissée par le modèle, à travers son geste, sa posture et sa manière de s’approprier son espace. Elle saisit la fugacité des postures, qu’elles soient des visages ou des corps, ouvrant une porte sur la psyché des êtres qui sont les objets de mon travail. Fil rouge de cette création photographique, l’image est bousculée par le recours au contrepoint et vient souligner la fragilité du sujet. Pour elisa « chaque photographie est la trace d’une évocation, le paradoxe de l’évanescence de la fleur et de l’éternité de son souvenir ». Les images sont ainsi autant d’intentions données à voir, de mises en scène d’émotions, de climats, de paysages et de météorologies de sentiments.

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Mary Devinat

Mary Devinat est une photographe culinaire passionnée par l’idée de faire du beau avec des éléments du quotidien. Elle aime travailler les textures de chaque aliment afin de les rendre colorées et lumineuses. Elle s’amuse avec les nombreuses combinaisons offertes par la food.

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Martin Peterolff

Martin Peterolff regarde la vie qui l’entoure avec émerveillement. A travers son travail, il cherche à saisir l'essence des êtres qui constituent la trame vivante notre environnement. Ils ont à ses yeux une dimension sacrée, chacun d’entre eux ayant une valeur intrinsèque et un caractère unique. Les arbres occupent une place centrale dans son travail, ils symbolisent cette idée du temps, qui n’est qu’une dimension relative de nos existences. La fenêtre, symbole récurrent dans ses images, lui permet de jouer avec le clair-obscur et de mettre en évidence l’âme du lieu, comme une ouverture vers la spiritualité.

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Philippe Binda

Arrêter le temps, porter un regard doux sur ce qui est et ne sera plus. Philippe Binda s’attache à dresser un portrait sensible et intimiste de son époque. Empreintes de tendresse et parfois amusantes, ses images entrainent vers des instants suspendus. Son oeil lui permet d’immortaliser sur le vif des situations pleines de poésie et de spontanéité. Ici, pas de mise en scène, l’événement est capté par le regard du photographe et mis en boîte immédiatement. Qu’il s’agisse des parcs de Paris, des plages, des flâneurs, des enfants en train de jouer, ou plus généralement des scènes de la vie de tous les jours, il aime observer les hommes et saisir des moments de vie. Le superflu n’y a pas sa place : il retire du cadre tout ce qui pourrait détourner l'attention de l’essentiel. Sa photographie raconte aussi par morceaux choisis l’ambition intime de l’Homme : transformer le réel en beau. Fasciné par sa capacité à façonner méticuleusement et passionnément ce qui l’entoure, Philippe Binda s’attache à garder une trace de cet effort perpétuel. Ces instants de création précieux et de soin apporté à la chose bien faite témoignent de sa volonté de donner aux actes des Hommes une dimension intemporelle, commune à toutes les époques. Pourtant, sa nostalgie ne confine pas au spleen : il installe une saine distance avec le réel en faisant allusion aux situations cocasses de l’existence. Ainsi, une touche de couleur vive vient souvent raviver la douce chromie qui irrigue l’ensemble de son travail.

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Laurence Biaggi

Le travail de Laurence Biaggi replace l’individu à l’échelle du monde qui l’entoure. Il évoque avec force l’unicité du lien qui existe entre chaque homme et son environnement. Émue par l’universalité du quotidien et sa simplicité, elle donne corps à l’heureuse solitude des êtres face aux grands espaces. De sa maîtrise de la couleur et de la composition, leur tête-à-tête intense avec les éléments se teinte de douceur, de poésie et d’harmonie. Laurence Biaggi ne construit pas son travail comme une pédagogie mais comme une invitation à cheminer main dans la main. Elle suggère une interprétation de ses images, sans jamais l’imposer. Le flou, pierre angulaire de son travail, est une voie pour approcher l’abstraction et capter l’essentiel. Comme chez Hopper, une de ses sources d'inspiration, ses instantanés ouvrent la possibilité de laisser libre cours à son imagination.

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Edouard de Pelleport

Le travail d’Edouard consiste à mettre en lumière certains aspects des rues qui auraient pu être survolés par l’œil des passants. Souvent, il s'agit d'éléments ou d’objets inhabituels qui n'attirent pas beaucoup l'attention, mais il photographie aussi des objets banals sortis de leur contexte habituel. Il se concentre sur les lignes, les couleurs et les détails des objets et essaie de capturer toute la poésie et la mélancolie de ces scènes du quotidien.

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Davide Cassinari

L’objet est au cœur de la démarche artistique de Davide Cassinari. C’est son caractère sacré que ses prises de vue cherchent à révéler. La matière, la forme et la couleur retiennent son attention. Il observe la façon dont la lumière naturelle imprègne sa matière et sa forme pour lui donner vie. Il cherche une densité des couleurs qui permet à l'objet de jaillir avec force dans l'image. Il modèle ensuite sa lumière pour révéler toute sa majesté et déployer sa présence. L’objet ainsi transcendé devient une idole qui happe notre regard. 

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Aurélien Sanchez

Les photographies d’Aurélien nous font voyager vers des songes intérieurs. Porté par son sens de la couleur et de la composition, il met en évidence des états d’absence et de rêverie. Ce sont des instants suspendus, minimalistes qui nous invitent à la réflexion et la connaissance de soi. Guidé par l’étreinte des rares souvenirs de son père et sensible à leur caractère de flou lumineux, il étend sa sensibilité à l’instinct et à l’inconscient. C’est dans cette idée de représentation vaporeuse qu’Aurélien cherche de plus en plus à dépouiller la réalité de ses images. Il déconstruit et déforme ce qu’il voit, afin de révéler une idée de l’essence des choses.

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Lucie Sassiat

Lucie Sassiat est née en 1986 à Paris, et grandit au bord des falaises de Bretagne. Elle y développe son obsession pour la beauté brute, les rayons lumineux, les robes blanches et la violence du bleu de la mer. Hantée par les muses de l’antiquité, elle s’attache à révéler dans ses images une version contrastée du féminin : vrai et faux, révolte et mélancolie, qu’elle met en scène avec des modèles de jeunes femmes seules ou en clans. Son travail évoque avec ardeur Francesca Woodman, Sagan, les sorcières du 21ème siècle, ou encore la musique de « La leçon de Piano ». Lucie Sassiat travaille régulièrement pour la presse et la mode, où elle y déploie son goût pour la lumière naturelle et les mises en scènes douces et joyeuses.

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Vincent Junier

Vincent Junier est fasciné par les mélanges improbables mais inspirants de matières et de textures. Dans ses images, les objets s'unissent et se connectent les uns aux autres. Son imagination est en perpétuel mouvement. Pour Vincent, les images sont presque entièrement créées pendant la prise de vue, et non après, un exemple rare d'approche puriste en photographie. Il reste attaché à cette conception artisanale de son travail et n'utilise que modérément les possibilités offertes par la postproduction.

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Hands Studio

Hands Studio est le partenariat créatif formé par Henriette de Visscher et Sabino Aguad. Leur collaboration a commencé en 2018 avec l'ouverture de leur studio à Paris, où ils sont basés. Aujourd'hui Hands Studio se développe et explore aussi bien la photographie que la direction artistique et l'image en mouvement. La maîtrise technique et l'agilité du Studio lui a permis d'accepter et d'exécuter des propositions créatives pour un éventail de marques très variées. Leur travail est marqué par une connaissance sophistiquée de la culture visuelle contemporaine et permet aux marques d'explorer l'ensemble des possibilités offertes par les réseaux sociaux. 

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Sophie Badens

À travers ses images, Sophie Badens interroge le corps féminin dans sa dimension charnelle et émotionnelle. La beauté est pour elle une vibration, une connexion divine, jamais un dictat ! Il ne tient qu’à nous de capter cette sensation indicible et d’y trouver son accord personnel et parfait.

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Shaghayegh Meshkinghalam

Shaghayegh Meshkinghalam, alias Sherry photographie, est une photographe franco-iranienne basée à Paris. Elle est née à Téhéran (Iran) en 1984, où elle a débuté ses études de photographie. Elle les a ensuite poursuivies en Allemagne, à l’école des Beaux-Arts de Münster. Spécialisée dans le portrait et le portrait mis en scène, amoureuse des voyages et rencontres, Sherry met en scène ses modèles – ou elle-même – dans les endroits qui l’inspirent par leur capacité à éveiller souvenirs et nostalgie, ou à exalter son imagination. Dans ses photographies, le décor créé sur mesure invite le spectateur à entrer dans son univers mystérieux et à emporter avec lui une part de ce monde, que ce soit une émotion, une couleur d’émotion…

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Philippe Voncken

Philippe Voncken est entré dans le monde de la photographie dès son plus jeune âge. Il a commencé sa carrière professionnelle en 1990 en intégrant le studio créé par son père Claude. D’abord pluridisciplinaire, il s’est progressivement orienté vers la photographie culinaire pour en faire sa spécialité. Philippe a travaillé avec les plus grandes marques de l’agroalimentaire, aussi bien pour la publicité que pour l’édition.

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Bruno Juminer

Que ce soit en photo ou en vidéo, Bruno Juminer explore le non-dit et nous embarque, bien souvent, dans des situations aux interprétations multiples.  Une phrase de l’écrivain américain, Robert Greene, illustre bien cette série : « La créativité se situe à la rencontre de la discipline et de l'esprit enfantin ». Dans sa démarche artistique, il cherche ces brèches furtives, ces fenêtres sur un moment rare, celui où l’on aperçoit tout à la fois, la fantaisie d’un personnage, sa fragilité, sa force, mais aussi sa dignité.

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