Etienne Rougery – Herbaut

La démarche artistique d'Etienne Rougery-Herbaut puise son inspiration dans la poésie enchanteresse d'Agnès Varda et la puissance d’expression de Dorothea Lange. À travers ses portraits, Etienne met en lumière la dignité de chaque sujet photographié. Sa conviction profonde réside dans le fait que nos souvenirs et nos rêves sont des éléments intangibles, nichés au plus profond de notre être tout en nous échappant constamment. C'est cette sensibilité particulière qui guide son regard lorsqu'il observe les individus, cherchant inlassablement à capturer l'empreinte de leur existence. La photographie devient ainsi son instrument privilégié pour extraire les émotions les plus profondes, les expériences les plus intimes, dissimulées derrière les regards de ses sujets. Chaque cliché est une quête méticuleuse pour figer ces moments fugaces, ces fragments d'humanité qui se cachent derrière les yeux de ceux qu'il photographie.

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Jo Pesendorfer

La photographe Jo Pesendorfer manipule la lumière avec une grande précision, et confère ainsi une profondeur et une texture particulières aux décors qu’elle choisit. Ses images transcendent la simple représentation visuelle pour évoquer des émotions et des sensations. En capturant des moments éphémères, Pesendorfer parvient à figer des instants de grâce et de beauté qui semblent suspendus dans le temps. Ces moments fragiles sont présentés avec une sensibilité qui invite le spectateur à contempler la beauté fragile de l'instant présent et à méditer sur sa propre relation avec le passage du temps.

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Edouard Brane

Edouard Brane se revendique comme un photographe du théâtre de la vie et de la providence. Sensible à la spontanéité, il saisit l’élan fugace de ce qu’il nomme « la nostalgie du temps présent». Humaniste, il capture les êtres sous toutes leurs formes, sans artifice, ni trucage pour dévoiler toute la palette d’émotions de la vie. Fasciné par le corps qui se transforme au fil des ans, il aime en scruter certains détails pour témoigner du temps qui passe. En explorant des territoires souvent méconnus, il dévoile la magie des Arts, de la musique au théâtre, de la danse au cinéma. Pour lui, ces différents mondes reflètent avec éloquence et justesse notre quotidien. Qu'il se trouve devant la scène ou dans les coulisses, avec une curiosité malicieuse, Edouard Brane nous livre un témoignage vibrant de son époque.

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Marianne Barthélémy

Dans son travail pluridisciplinaire, à la fois documentaire et récit, Marianne scénarise le réel. Elle fixe des gestes dans un moment de grâce, capture les lumières rasantes qui révèlent autant qu’elles cachent, et, ce faisant, convoque l’intériorité de ceux et celles qu’elle photographie. Les images deviennent les témoins pudiques d’un univers de l’intime poétique, dans lequel le spectateur croit se reconnaitre. C’est avec un regard attentif que, de projets en projets, entre la profondeur et la légèreté, la joie et la violence, elle développe la thématique du lien. De son enfance aux Etats-Unis, Marianne a gardé une grande sensibilité à l’œuvre des peintres réalistes américains, notamment Hopper et Wyeth, ainsi qu’à la littérature d’autofiction (non-fiction) d’autrices comme Mary Karr et Joan Didion. On retrouve dans ses photographies, ainsi que dans son utilisation du texte et du témoignage, la subjectivité revendiquée du réel, caractéristique de ces influences. Marianne assemble images fixes, mots, et sons, dans des diaporamas sonores. C’est un cinéma rudimentaire, où les photographies s’imbriquent pour faire séquence, où l’on entend des voix, des musiques et des bruits. Embarqué par la succession d’images et l’ambiance sonore, le spectateur a l’impression de rentrer dans la photographie.

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Stanislas Desjeux

La démarche artistique du photographe de natures mortes Stanislas Desjeux est une invitation à un parcours visuel oscillant entre ombre et lumière. Dans ses photographies, teintes chaudes et textures s’entremêlent pour créer des tableaux organiques, qui, semblables à des mirages, se métamorphosent au fur et à mesure que l'on s'en approche. L’atmosphère paisible qui s’en dégage contraste cependant avec la tension latente de ses compositions, comme un orage d’été sur le point d’éclater.  Plaçant l’objet au coeur de son travail, l’artiste joue avec la matière et les proportions, procurant une sensation tactile et sensorielle à l’observateur. Il explore le potentiel symbolique des choses et laisse le mystère se mêler à l’ordinaire, brouillant ainsi notre perception du familier. Le spectateur est invité à explorer la tension entre réalité visible et monde invisible, et à se questionner sur l'existence, la spiritualité et la relation de l'homme avec la nature.

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Charlotte Cohen

Photographe de mode, Charlotte Cohen puise son inspiration dans les tendances rétro des années  60-70 pour créer son propre univers. Les couleurs pastel et les textures douces sont souvent mises en avant dans ses séries, donnant à ses images une atmosphère délicate. Charlotte aime jouer avec le clair obscur et travailler ses angles, ce qui donne une ambiance intimiste à ses séries artistiques et met en avant la beauté naturelle et les expressions des enfants. Le choix minutieux des décors soutient les histoires qu’elle souhaite raconter. Les images de Charlotte sont à la fois esthétiques et narratives, capturant des moments de vie des enfants avec sensibilité, modernité et poésie.

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Piergab

La photographie est pour Piergab un prétexte, un hasard heureux qui lui offre l'opportunité de faire un pas privilégié vers ce qui l'anime en réalité : la rencontre avec l'autre. Son travail est le reflet de ce goût pour l'humain, et le portrait est naturellement devenu son terrain de jeu favori. Il aime retranscrire avec simplicité les émotions, sans artifice, le plus souvent dans un décor existant, en lumière douce et naturelle - ou du moins en apparence. En recréant des scènes de vie, il cherche à en révéler à la fois la beauté et la légèreté, mais aussi parfois la mélancolie.  En couleur, en jouant sur la profondeur de champ, pour un résultat vivant et authentique.

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Geoffroy Gomez

Geoffroy Gomez joue avec les codes narratifs pour créer des histoires visuelles, où chaque élément de la composition a une signification et une fonction précises. Il emmène le spectateur dans des mondes de possibilités infinies. Féru de jeu vidéo et de publicité, il recrée des univers marqués par le souci du détail, sans vouloir imiter la réalité. Il construit par ses photographies des espaces de liberté totale. Pour Geoffroy, tout spectateur garde en lui une part d’enfance, désireux de profiter à nouveau, l’espace d’un instant, de l’absence totale de contrainte qu’autorise le jeu. Pénétrer dans des mondes merveilleux, aux règles inventées, où les scènes créent la surprise et suscitent la joie et, parfois, le rire : tel est le cœur de sa démarche. L’écriture artistique de Geoffroy n’est à l'évidence pas sans rappeler le cinéma qui, lui aussi, invente de nouveaux possibles par des images mises en scène qui laissent une trace.

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Yannick Sas

Yannick Sas est un photographe qui se concentre sur les ensembles, qu'ils soient architecturaux, floraux ou humains. Il ressent pourtant un malaise face à cette profusion d'intentions. Pour cette raison, il recherche constamment un endroit dans l'ombre, un refuge qui lui permet de s'éloigner pour mieux voir. Le tableau extérieur et sombre qu'il observe s'illumine en certains points, ce qui attire son attention et le pousse à déclencher son appareil, pour mettre en lumière ce qu'il perçoit. Cette contradiction évolue au fil du temps en une obsession, comme un chuchotement qui lui murmure de photographier ce qu'il voit. Pour percevoir ces énergies, espaces et mouvements qui passent à travers les ensembles, Yannick Sas prend le temps d’observer les courbes et les ombres qui dansent. Son appareil photo devient ainsi un outil d'observation pour enrichir sa réflexion sur la vie. La démarche artistique de Yannick Sas consiste à explorer les ensembles et les tensions qu'ils créent en lui, à chercher un refuge dans l'ombre pour mieux voir, à observer les mouvements et les énergies qui traversent les espaces qu'il photographie, et à utiliser son appareil pour enrichir sa réflexion sur la vie.

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Betül Balkan

Betül aime retranscrire la matière d'un objet, en représentant l'évidence de celui-ci, dans un cadre simple. Le magnifier avec la lumière et le poudré d'une couleur. Elle met en valeur les aliments de manière à en faire ressortir toutes les nuances et toutes les saveurs. La palette de couleurs pastel et les lumières délicates jouent un rôle important dans son univers photographique, en apportant une douceur et une touche poétique à ses images.

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Philippe Vitry

Philippe Vitry est un photographe français dont l'univers sophistiqué est empreint d'une douce nostalgie. Solitaires, ses personnages s'inscrivent dans des lieux surannés et hors du temps. Bloqués dans l'attente de cet impossible retour, ils témoignent de rares et fugitives apparitions de beauté.

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Deborah Farnault

Déborah Farnault a une approche naturaliste de la photographie. Son écriture se situe à la confluence de l’art et du documentaire, dotant ses images de fondations solides et dénuées d’artifices. Profondément attachée au monde naturel et à un art de vivre durable, Déborah travaille principalement en lumière du jour. Son exploration des marges et des espaces négatifs se traduit par un traitement délicat des ombres et par la présence de nombreux espaces de respiration, amenant silence et méditation. Sa palette, aux dominances de bleus, verts et sables, évoque ses heures de prédilection : entre chien et loup, à l’aube ou à l’aurore. A travers ses gammes chromatiques et ses images épurées, Déborah crée un espace intime à la dimension onirique. S’interrogeant sur la place de l’être dans l’espace-temps, elle s’attache, par une approche tactile et humaniste, à trouver la juste distance avec le modèle. Profondeur des regards et effleurement des peaux contribuent tous deux à la construction de portraits intimes. Propice à la contemplation, son univers narratif nous invite dans le monde du rêve, où ses modèles deviennent les protagonistes d’une quête existentielle. Son regard, empreint d’une mélancolie douce, retranscrit les nuances émotionnelles de l’expérience humaine et du sel de la vie.

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C-Reel

Les femmes sont au cœur du travail de Cyril (C-Reel). Il met en valeur l’élégance qu’elles offrent au monde, sans mettre à mal leur modernité. L’élan de vie auquel il les associe très étroitement se traduit par une utilisation du mouvement, témoin de leur énergie : au cœur de sa démarche artistique, le mouvement est saisi par des points de vue dynamiques qui créent un rythme. Les couleurs y jouent un rôle central, jusque dans les moindres détails : vivaces, avec une référence assumée aux années 80, elles constituent une marque de l’approche épicurienne de son existence. Il accorde un soin particulier au casting et l’énergie dégagée par les mannequins est le premier critère de choix : l’alchimie au moment de la prise de vue est au moins aussi cruciale que l’intention initiale.

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Romain Bourven

Fasciné par le mouvement depuis son plus jeune âge, Romain B. mène à travers la photographie une quête d’équilibre dans la performance. En figeant l’énergie de vie et l’exaltation, il nous ouvre les portes d’un univers esthétique où le corps n’a plus de limites.

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Benjamin Audour

Exigence et simplicité vont de pair dans le travail de photographie que je propose : je m’efforce de rechercher des visuels épurés nourris par une composition de détails qui s’imbriquent les uns aux autres. Ainsi, rares sont les éléments à venir porter atteinte à l’équilibre du cadre : il s’agit là d’une clé pour permettre au spectateur de se focaliser sur l’essentiel. Le corps féminin constitue un terrain d’expression infini par la pureté de ses lignes, celle de ses courbes et la mosaïque de détails qu’il propose au regard. La diversité des corps et leur fort pouvoir évocateur, qu’il soit sensuel ou intellectuel, forment une matière d’une exceptionnelle richesse pour saisir toute la densité suggestive de chaque corps féminin, tout à la fois banal et unique. Saisir cette intensité ne souffre pas d’interventions extérieures : mettre en valeur le corps féminin dans sa simplicité et son épaisseur dramatique n’est pas envisageable sans une certaine part de solitude. Dénué de son rôle social, le corps féminin est appréhendé sans artefact qui viendrait fausser son caractère tangible. Ainsi, la suggestion occupe une place centrale dans mon travail : je la privilégie au détriment de la simple exposition d’une réalité crue pour donner une clé au spectateur. Elle offre un rythme aux images assimilables à un battement de cœur qui insuffle une émotion.  En me libérant progressivement du numérique, je retrouve la simplicité d’un argentique qui permet de me départir des pesanteurs du résultat immédiat pour me consacrer à ce qui me tient à cœur : imaginer très tôt la prise de vue, faire confiance à son œil et garder en mémoire la photo pour en saisir, fugacement, ce qu’elle porte en elle d’évocation et de suggestion.

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Vincent Calmel

La photographie de Vincent C. est le fruit d’une approche minutieuse du sujet et d’un dialogue silencieux avec celui-ci. La narration dans ses images trouve sa source dans la volonté d’établir une relation de non-dits avec le spectateur, comme un échange caché. C’est au moment où cette construction délicate lui échappe et où la prise de vue s’impose d’elle-même qu'il actionne le déclencheur. Le moment de bascule vers l’harmonie ne se décrète pas : il surgit seul, par lui-même. Tout est alors exprimé de la façon la plus juste et un nouvel équilibre a valeur d'évidence. A ce moment-là, tout concourt à ce qu'il s’efface et laisse l’image naître. De ce dialogue initial, concrétisé par la prise de vue, naît un nouvel échange : l’image porte alors son propre discours et invite le spectateur à dialoguer avec elle.

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Laurent Barrera

La nature constitue mon terrain d’expression privilégié et ma source d’inspiration première. L’émerveillement, qui parfois confine à la sidération, que suscite son spectacle constitue le point de départ de mon travail. Je recherche sans relâche les configurations inédites de lumière et de couleurs qui transforment la réalité. Celles-ci sont synonymes de mystère et ont une dimension impalpable que je m’efforce de retranscrire avec mes images. Chacun est invité, à cette occasion, à plonger dans cet univers formé de moments uniques et non réplicables. J’aime que naisse un échange entre l’image créée et le spectateur qui l’observe.   Il m’importe que mes images et leur composition soient épurées et qu’elles puissent ainsi révéler leur essence. J’envisage chacune de mes images comme des haïkus photographiques, créations denses et ciselées qui, par leur forme, invitent à la poésie. Elles forment ensemble un corpus des traces poétiques de nos destins.

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Jonas Jacquel

Jonas J. puise son inspiration dans sa curiosité tenace pour la nature humaine : sans jamais pouvoir la définir, il tente d’en saisir les contours en l’approchant par ce qu’elle a de plus énigmatique et de plus sombre. Il n’est guère surprenant qu’il privilégie les lumières mélancoliques de l’hiver, ses paysages diaphanes et ses décors fanés qui eux seuls savent suggérer la présence par l’absence. Il instille dans sa photographie une sensation de présence humaine fantomatique, comme si le souvenir prenait chair. Cette trace mémorielle, entre fiction et réalité, lui inspire le début d’une narration que le spectateur, seul face à lui-même, est invité à percevoir. Au son des épisodes hypnotisants de l’émission radiophonique « Affaires sensibles », il se laisse porter le long des routes sinueuses et distingue, par la fenêtre, la sombre poésie des décors endormis et de l’âme humaine. Au fil de cette errance surgissent des rencontres. Fugaces mais toujours singulières, elles donnent lieu à un clair-obscur intimiste, témoin muet d’un dialogue engagé entre deux personnages un peu perdus, chacun à leur manière. Le travail photographique de Jonas J dépeint un univers embrumé, épais et silencieux, où les sons et les cris sont absorbés par leur environnement. Une chromie aux teintes froides et délavées accentue cette atmosphère mystérieuse et dramatique. Ainsi une large place est-elle laissée à la suggestion et au récit intérieur.

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Emilie Molinero

Dans le travail d’Emilie M., la banalité du quotidien n’est que superficielle. La récurrence des situations et des gestes les plus simples recèle des instants de grâce qui constituent une matière féconde. Sa photographie s’attache à déceler cette poésie et à révéler l’âme des personnes et des lieux. C’est dans ces « instants vides » que prend naissance le dévoilement de leur nature profonde et de leur monde. L’intime se révèle alors dans la simplicité de la lumière naturelle, sans artifice ni intrusion. Au plus près des sujets qu’elle photographie, elle prends pour point de départ des mises en scènes simples pour ébaucher une narration. Le spectateur est invité à en écrire la suite en mobilisant son imagination. Emilie M. s’est interrogée dans cette série intitulée « Femmes de la Louisiane » sur la notion de « chambre à soi » comme pré-requis non seulement à la création, mais aussi à la construction identitaire des femmes. Replongée dans la lecture de l’ouvrage éponyme de Virginia Woolf, son intérêt s’est porté sur les espaces actuels permettant justement aux femmes d’être à l’abri pour créer… ou s’inventer. L’hôtel La Louisiane au coeur de Saint Germain des Prés a toujours accueilli des artistes, confirmés ou en devenir, tous animés par un désir de liberté et de création. Parmi ces artistes, les femmes, comme Simone de Beauvoir ou Juliette Gréco, ont marqué de leur présence et de leur aura cet hôtel. Aujourd’hui encore, on y rencontre de nombreuses femmes. Plus ou moins connues, de tous âges et de tous horizons géographiques et sociaux, elles sont venues y déposer leurs valises pour quelques jours ou plusieurs années. Chacune d’entre elles habite cet espace à sa manière, selon son vécu, ses espoirs, ses forces et ses fragilités, et vient chercher dans la Louisiane tantôt une mère, tantôt une muse, voire les deux.

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Sébastien Vincent

Il existe en chaque homme comme en chaque animal une nature fondamentale, sans subterfuge et profondément honnête. En retirant du cadre tout ce qui pourrait détourner l'attention de l’essentiel, Sébastien Vincent cherche à le révéler. C’est par le regard que cette quête de vérité peut s’accomplir. L’œil ne saurait mentir : il raconte l’essence même de l’être et dévoile ses émotions. La recherche de la nature profonde des choses ne va pas sans narration. Une photographie incarne l’instant fugace saisi comme sur un de tournage de cinéma où une action se déroule. Le spectateur est invité à entrevoir l’histoire de cet instant – et son devenir : loin des artifices, il éveille alors son imagination endormie. Il aime que ses photographies fassent office de guide en créant un pas de côté, un décalage avec la réalité, sans jamais la trahir, et pour, toujours, servir l’imaginaire.

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Elisa Haberer

La photographie d’Elisa tend vers la figure de l’haïku. Elle se loge brièvement dans les interstices de la réalité, du temps suspendu et propose une mise en scène qui tend vers la métaphore. Elle existe dans ce qu’elle montre et aussi dans ce qu’elle ne montre pas, sans craindre l’ellipse et en recourant à l’appel au hors champ. Dans l’exercice du portrait, sa démarche consiste à rendre visible l’empreinte laissée par le modèle, à travers son geste, sa posture et sa manière de s’approprier son espace. Elle saisit la fugacité des postures, qu’elles soient des visages ou des corps, ouvrant une porte sur la psyché des êtres qui sont les objets de mon travail. Fil rouge de cette création photographique, l’image est bousculée par le recours au contrepoint et vient souligner la fragilité du sujet. Pour elisa « chaque photographie est la trace d’une évocation, le paradoxe de l’évanescence de la fleur et de l’éternité de son souvenir ». Les images sont ainsi autant d’intentions données à voir, de mises en scène d’émotions, de climats, de paysages et de météorologies de sentiments.

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Mary Devinat

Mary Devinat est une photographe culinaire passionnée par l’idée de faire du beau avec des éléments du quotidien. Elle aime travailler les textures de chaque aliment afin de les rendre colorées et lumineuses. Elle s’amuse avec les nombreuses combinaisons offertes par la food.

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Martin Peterolff

Martin Peterolff regarde la vie qui l’entoure avec émerveillement. A travers son travail, il cherche à saisir l'essence des êtres qui constituent la trame vivante notre environnement. Ils ont à ses yeux une dimension sacrée, chacun d’entre eux ayant une valeur intrinsèque et un caractère unique. Les arbres occupent une place centrale dans son travail, ils symbolisent cette idée du temps, qui n’est qu’une dimension relative de nos existences. La fenêtre, symbole récurrent dans ses images, lui permet de jouer avec le clair-obscur et de mettre en évidence l’âme du lieu, comme une ouverture vers la spiritualité.

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